Vous avez écrit un module.
Il est bien structuré, aligné au référentiel, illustré de cas concrets…
👉 Mais avez-vous pensé à l’évaluation ? Et surtout, à la rendre certifiable, traçable, défendable à l’audit CPF ou Qualiopi ?
Dans cet article, on détaille les 5 éléments incontournables pour transformer une simple question en preuve d’acquisition, conforme aux exigences des dispositifs de formation.
1. L’alignement avec l’objectif pédagogique
C’est la base de toute évaluation certifiable : elle doit mesurer exactement ce que vous avez annoncé.
Objectif = Verbe d’action → Évaluation = Action observable
Objectif pédagogique | Format d’évaluation adapté |
---|---|
Identifier un risque | QCM, liste à trous |
Appliquer une méthode | Mise en situation |
Analyser une situation | Cas à commenter |
Produire un livrable | Dossier, tableau, diaporama |
💡 Astuce : ne vous contentez pas de “poser des questions”. Vérifiez que chaque évaluation correspond à un objectif formulé au début du module.
2. Une consigne claire, contextualisée, réaliste
Une bonne évaluation ne tombe pas du ciel. Elle part d’un contexte, d’un exemple, d’un déclencheur narratif.
Exemples :
- « Vous êtes diététicien.ne dans un établissement scolaire… »
- « Voici un extrait de planning RH. Identifiez les anomalies. »
- « Après avoir visionné la vidéo ci-dessus, répondez à… »
🎓 Objectif : immerger l’apprenant dans une situation professionnelle. C’est ce que recherche France Compétences : de la transférabilité, pas juste de la restitution.
3. Des critères d’évaluation explicites (et partageables)
Pour chaque cas pratique, question ouverte ou production, il faut que l’évaluateur puisse justifier un score. Cela implique :
- Une grille d’évaluation (critères + niveau d’atteinte)
- Ou une attente formalisée (éléments obligatoires à retrouver)
- Ou un barème clair pour les points
Exemple :
Critère | Niveau attendu | Points |
---|---|---|
Structure de la réponse | 3 étapes clairement identifiées | 4 pts |
Références au contenu | 2 éléments du module utilisés | 3 pts |
Pertinence de l’analyse | Argumentation logique et contextualisée | 3 pts |
✅ Cela rassure aussi l’auditeur, qui voit que vous maîtrisez l’évaluation.
4. Une traçabilité réelle et exploitable
Ce point est souvent négligé. Mais pour une évaluation certifiable, il faut pouvoir :
- enregistrer le résultat (note, réussite, feedback),
- archiver la production ou les réponses (Word, PDF, LMS…),
- retrouver facilement la correspondance avec l’objectif du module.
Formats recommandés :
- LMS avec suivi intégré (Moodle, Rise, Digiforma…)
- Documents Word avec champs remplis
- PDF remplissables
- Copie d’écran datée ou export d’un quiz
💡 Bon à savoir : une production orale peut être acceptée si elle est enregistrée ou accompagnée d’une grille de notation conservée.

5. Un lien direct avec la validation de la compétence
Le module n’est pas une fin en soi. Il est là pour valider une compétence métier.
Votre évaluation doit donc permettre de dire :
“Oui, la personne est capable de faire ce que le bloc RNCP exige.”
Exemple de validation complète :
- Objectif : “Analyser un tableau de bord”
- Évaluation : “Remplir un tableau, commenter les écarts, proposer 2 actions correctives”
- Résultat : 12/15 → Attestation générée + preuve archivée
🎯 Si votre évaluation ne permet pas ça, elle ne peut pas être certifiante.
En résumé
Élément | À vérifier |
---|---|
🎯 Alignement | Chaque évaluation correspond à un objectif du module |
📝 Consigne | Contexte réaliste, formulation claire |
📏 Critères | Barème ou grille définis à l’avance |
📂 Traçabilité | Résultat archivé ou exporté |
✅ Validation | Permet de statuer sur une compétence du bloc RNCP/CPF |
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